Droits des minorités

Les sécheresses à répétition et la forte croissance démographique sont à l’origine de conflits entre les communautés d’éleveuses et d’éleveurs nomades et les communautés paysannes autour de l’accès à l’eau et à la terre. L’EPER sensibilise la population de la région de Maradi aux droits fonciers régis par le « Code rural » et les aide à mettre en place des voies de passage pour le bétail, construire des puits et créer des commissions foncières. 

Les minorités ethniques dalit et adibashi subissent des discriminations sociales, économiques et politiques. Nombre de leurs membres n’ont pas accès à la terre, aux ressources naturelles et aux infrastructures publiques. Avec le soutien de l’EPER, les personnes concernées apprennent à revendiquer leurs droits. Afin d’unir leurs forces, elles s’organisent en comités villageois et en réseaux de défense des droits humains. Des groupes de femmes tirent des revenus supplémentaires de l’élevage de veaux ou de la fabrication de paillassons. 

Dans la savane brésilienne du Cerrado, les moyens de subsistance des différentes communautés traditionnelles sont menacés par les grands projets agro-industriels. Grâce à des conseils juridiques et à des cours de formation en agroécologie, l’EPER soutient les efforts des familles paysannes pour défendre leurs droits à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles. Elle les aide également à améliorer la commercialisation de leurs produits. 

En Serbie, bon nombre de Roms sont exclus socialement, politiquement et économiquement. Ces personnes vivent souvent dans la précarité et n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité ou à des infrastructures d’évacuation des eaux usées. L’EPER soutient les communautés roms dans leurs efforts pour améliorer leurs conditions de logement et accéder aux infrastructures publiques. Les élèves défavorisés bénéficient de cours de soutien pour rattraper leur retard scolaire.