Aujourd’hui, avec plus de 22 000 personnes sur une surface d’un km2, le camp de Chatila à Beyrouth manque cruellement de place. Faute de logements, les nouveaux arrivants s’installent dans des garages sans fenêtre, des bâtiments en construction ou des conteneurs dans des conditions inhumaines.
Leila El Ali, qui a elle-même grandi à Chatila, connaît les besoins des familles du camp de réfugiés. Elle est un exemple pour de nombreux bénéficiaires. En tant que responsable de Najdeh, l'organisation partenaire locale de l’EPER, elle s'engage sans relâche pour améliorer les conditions de vie et aider les gens à retrouver des perspectives d'avenir. Elle est une lueur d’espoir pour toutes ces personnes et à garder espoir.
Les bénéficiaires peuvent également aider en effectuant des travaux de rénovation des habitations les plus précaires ou s’emploient à nettoyer les rues et ruelles du camp pour gagner un peu d'argent. Pas à pas, les conditions de vie dans le camp s'améliorent. Ces gestes simples permettent aussi une amélioration du vivre ensemble.