Marc Lee Steed
Haïti, Grand’Anse, communes de Jérémie, des Abricots et des Roseaux
Gouvernance des cantines dans des villages reculés
Selon la Coordination Nationale de la Sécurité alimentaire (CNSA), 50 % de la population haïtienne est en situation d’insécurité alimentaire. Les enfants qui vivent dans des régions rurales reculées sont particulièrement menacés par la malnutrition. C’est pourquoi le projet vise à développer une offre de repas dans 20 cantines scolaires, à travers la formation de groupes communautaires (comités de parents d’élèves). Il représente également une opportunité économique pour les responsables des cantines. Enfin, les paysannes et les paysans sont amenés à relancer leurs cultures agroécologiques afin de pouvoir approvisionner les cantines.
Personnes concernées
Deux repas par jour d’école améliorent la sécurité alimentaire et la santé de 3700 enfants et de leurs enseignant·e·s (au nombre de 115). Le corps enseignant, les parents d’élèves ainsi que des entrepreneuses et des entrepreneurs sont impliqués dans le projet. Le projet permet également aux 200 agricultrices et agriculteurs participants de développer leurs pratiques en matière de production et de commercialisation.
Objectifs
L’objectif du projet est d’améliorer les conditions de vie des communautés rurales. La sécurité alimentaire dans les écoles est renforcée, ainsi que les entrepreneuses, les entrepreneurs, et les associations communales.
Activités
Les femmes bénéficient de nouvelles opportunités grâce aux emplois créés dans les cantines. Parallèlement, le développement des cantines offre de nouvelles possibilités économiques aux paysannes et aux paysans, qui bénéficient par ailleurs de conseils pour optimiser leurs rendements agricoles. Les élèves et les enseignant·e·s reçoivent deux repas équilibrés par jour d’école. Des formations sur les thèmes de l’alimentation saine et de l’hygiène sont proposées. En outre, les écoles et les entreprises de restauration bénéficient d’un accès à l’eau. Le projet encourage la production locale et, grâce à des pratiques agroécologiques, contribue à la préservation de la biodiversité et à l’adaptation aux changements climatiques.