HEKS/Pascal Mora
Liban, Beyrouth
En raison des multiples crises humanitaires auxquelles la ville est confrontée, le nombre d’enfants vivant dans la rue a augmenté drastiquement à Beyrouth. L’EPER souhaite protéger ces enfants et leurs familles, elle collabore avec d'autres ONG en la matière. Un soutien financier est accordé pendant huit mois aux enfants et à leur famille afin d'améliorer leur situation de vie.
Bénéficiaires
Le projet bénéficie à 300 enfants vivant dans la rue et à leurs familles dans la ville de Beyrouth.
Objectifs
Le projet vise à améliorer les conditions de vie des enfants vivant dans la rue et de leurs familles à Beyrouth. Le soutien « cash » doit permettre d’empêcher le travail des enfants, leur exploitation, ainsi que les abus et les violences à leur encontre. En outre, il offre une réponse à la crise économique actuelle.
Activités
De l’argent en espèces est distribué à des jeunes filles et garçons vivant dans la rue ainsi qu’à leur personne de référence. Trois cents enfants bénéficient de mesures visant à améliorer leur protection. L’EPER collabore étroitement avec son organisation partenaire sur place, Najdeh, et l’ONG suisse Terre des hommes Lausanne.
Pendant huit mois, l’EPER apporte une aide financière d’un montant total de USD 400 par famille. Les ménages peuvent disposer librement de l’argent qu’ils reçoivent et ne doivent fournir aucune contrepartie. Par ailleurs, un programme de notre partenaire Terre des hommes pour la protection de l’enfance garantit une prise en charge appropriée des enfants. Le programme comprend à la fois un accompagnement, des conseils et un soutien psychosocial. Dans le cadre des consultations avec les familles, Terre des hommes s’assure que les moyens financiers mis à disposition par l’EPER contribuent bien à améliorer la situation des enfants. Afin de garantir la qualité du service, des processus de versement et des mécanismes de contrôle clairs ont été définis. Une hotline a également été mise en place pour répondre aux questions et aux remarques des participant·e·s.