La crise au Venezuela, continue depuis 2021, n’a cessé de s’aggraver. En raison de la pandémie de coronavirus, la situation humanitaire déjà extrêmement tendue pour une grande partie de la population s’est fortement détériorée. Les enfants et les familles, en particulier, ne bénéficient pas d’un accès suffisant à des services de base dans les domaines de la santé et de l’éducation. Souvent, les infrastructures essentielles telles que l’électricité ou le gaz nécessaires pour cuisiner ne sont pas disponibles. À cause de l’hyperinflation, les groupes de population les plus vulnérables ont davantage de mal à se procurer de la nourriture, des produits ménagers, ou à payer les soins médicaux. Dans ce contexte, les mesures mises en place par l’EPER visent à améliorer l’approvisionnement en eau, les installations sanitaires et les conditions d’hygiène. Elles viennent compléter les programmes alimentaires déjà mis en œuvre dans la région. Ainsi, les enfants, les femmes et d’autres groupes de population vulnérables peuvent vivre dans des conditions d’hygiène appropriées et se protéger du COVID-19 et d’autres maladies infectieuses.
Personne concernées
Quelque 68 500 personnes issues de six communes, dont un tiers d’enfants, et 11 centres médicaux de l’État d’Apure bénéficient des constructions d’infrastructures et des formations du projet. En outre, au moins 500 personnes particulièrement touchées par la crise sanitaire reçoivent un soutien direct, sous la forme de distributions d’articles d’hygiène, de coupons ou d’argent en espèces, afin d’améliorer l’hygiène de leur foyer.
Objectifs
Le projet permet aux groupes de population vulnérables (enfants, jeunes, femmes enceintes et mères allaitantes) dans huit communes de l’État d’Apure d’avoir accès à une eau potable de qualité, à des installations sanitaires et à des informations sur les pratiques d’hygiène. Par ailleurs, l’amélioration des installations dans 11 établissements de santé permet de lutter contre la pandémie de coronavirus.
Activités
Les besoins en matière d’infrastructures pour l’approvisionnement en eau et les installations sanitaires dans les établissements de santé et les communes concernées sont identifiés au préalable, afin de répondre de manière optimale aux nécessités locales. Les systèmes de distribution d’eau potable et les installations sanitaires nécessaires sont ensuite construits. Afin d’évaluer l’amélioration concrète de la qualité de l’eau, des échantillons sont analysés par un laboratoire avant et après.