Au Venezuela, la situation humanitaire reste catastrophique. Les répercussions de la pandémie de coronavirus ont aggravé la crise économique et démographique ainsi que les conditions de vie de la population, déjà difficiles auparavant. Une grande partie des habitant·e·s ne parvient même pas à subvenir à ses besoins de base.
Depuis deux ans déjà, l’EPER mène différents projets d’aide d’urgence afin de soulager la détresse de la population. Depuis, ses approches innovantes ont été reprises au Venezuela par d’autres actrices et acteurs de la communauté internationale. Le projet vise à consolider et à développer les mesures en matière de sécurité alimentaire, d’hygiène et d’infrastructures hydrauliques dans différents États, ainsi qu’à les étendre à celui de Táchira, situé sur la route migratoire vers la Colombie.
Personnes concernées
Le projet bénéficie à environ 2600 personnes dans les États d’Apure, de Lara et de Miranda, ainsi que dans la région de Caracas. Près de 70 % d’entre elles sont des femmes et des filles. Les mesures profitent également à cinq centres médicaux à Táchira, atteignant ainsi environ 25 000 personnes.
Objectifs
L’objectif principal du projet est de couvrir les besoins fondamentaux de groupes de population particulièrement touchés par la crise. Pour ce faire, l’accès à l’alimentation et les conditions d’hygiène sont améliorés. Les centres médicaux bénéficient de mesures dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène (WASH) et les capacités de la société civile sont renforcées.
Activités
Dans les États d’Apure (en particulier à El Nula), de Lara, de Miranda et dans la région de Caracas, les projets destinés à l’amélioration de la situation alimentaire et de l’approvisionnement en articles d’hygiène se poursuivent. Des repas chauds sont par exemple distribués à quelque 600 personnes. Par ailleurs, 500 ménages reçoivent des colis de denrées alimentaires et des kits d’hygiène.
Dans l’État de Táchira, l’accent est mis sur les campagnes de nettoyage, de désinfection et de promotion de l’hygiène ainsi que sur la remise en état de l’infrastructure pour l’eau et les eaux usées de cinq centres médicaux, afin qu’ils puissent lutter plus efficacement contre le COVID-19 et d’autres maladies infectieuses. Deux organisations locales bénéficient de formations pour développer les capacités de la société civile, afin qu’elle puisse mieux lutter contre les crises.