L'EPER s'engage : « Développement des communautés rurales » au Niger
En Afrique occidentale, dans la région sahélienne du Niger, les sécheresses sont un mal chronique qui s’accompagne de crises alimentaires et d’épidémies. Sur l’indice de développement humain défini par les Nations Unies, le Niger occupe l'avant-dernière place. L’EPER est présente dans ce pays depuis la grande sécheresse des années septante et collabore avec des organisations partenaires afin d’améliorer la sécurité alimentaire et l’accès à la terre tout en préservant les ressources naturelles. Les projets de développement visent à stabiliser sur le long terme les conditions de vie et à aider la population à trouver des stratégies pour surmonter les sécheresses. En période de crise alimentaire aigue, l’EPER et ses partenaires fournissent une aide humanitaire.
Chiffres clés
En 2019, l’EPER a permis à 45 000 personnes d’obtenir des titres collectifs pour 1033 hectares de terres, qui servent désormais pour l’agriculture ou la transhumance. 84% des 13 000 petits paysans soutenus par l’EPER ont augmenté leurs revenus grâce à l’amélioration de leurs techniques de production et l’augmentation de leurs rendements. 8800 familles profitent de cinq nouveaux points d’eau qui peuvent abreuver environ 25 000 animaux.
L’EPER encourage les acteurs de la société civile à se renforcer dans les communes rurales et promeut la cohabitation pacifique. Elle soutient l’accès à la terre, aux ressources naturelles et aux services publics des communautés rurales et aide ces dernières à développer une agriculture durable et à accéder aux marchés pour vendre leur production. L’EPER contribue en outre à ce que les membres des communautés rurales aient les mêmes droits que les habitants des villes et vivent dans une plus grande sécurité – indépendamment des crises et des catastrophes. Enfin, avec ses organisations partenaires, elle s’engage pour que la société civile participe aux processus politiques et économiques. Cela concerne surtout les minorités ethniques, par exemple, et d’autres groupes marginalisés. Car une gestion participative des affaires publiques est une garante de stabilité et de vision à long terme.
Stabiliser les conditions de vie des paysans et des éleveurs
L’EPER aide la population rurale des régions de Tahoua et de Maradi à développer des méthodes d’agriculture et d’élevage à la fois durables et rentables.
Protection pour les éleveurs nomades
Le projet vise avant tout à garantir l’accès des pâturages au bétail tout en protégeant les cultures, de sorte à rétablir une coexistence pacifique entre les éleveurs nomades et les agriculteurs sédentaires établis dans les départements de Mayayi, Dakoro et Aguié.
No 756.338
Protection et exploitation des palmiers Doums à Goulbi N’Kaba
Le projet vise à améliorer les revenus des bénéficiaires, à accroître les effectifs de palmiers doums et à s’assurer d’une exploitation durable
No 756.343
Culture de légumes et de moringa à Mayayi, Maradi
Le projet vise à accroître et à stabiliser les revenus de 300 familles en encourageant la production de légumes et de moringa dans les villages de Kahin Kossaw et de Djouchi.
No 756.350
Une alimentation stable pour les hommes et les animaux à Maradi
Le projet vise principalement à améliorer les rendements sur les denrées de base (millet et haricots) grâce à des semences adaptées aux conditions climatiques, en vue de stabiliser la situation alimentaire des familles de producteurs de dix villages.
No 756.351