L'EPER s'engage : « Développement des communautés rurales » au Sénégal
La population rurale du Sénégal est menacée dans son existence : les revenus de l’agriculture lui suffisent de moins en moins à vivre. Le morcellement des parcelles cultivables, l’érosion des sols et la diminution des précipitations, mais aussi l’insuffisance des moyens de production sont quelques-unes des raisons pour lesquelles beaucoup de familles de cultivateurs et d’éleveurs ne parviennent plus à joindre les deux bouts. Depuis quelques années, les terres sont accaparées par les promoteurs et la spéculation immobilière fait grimper les prix. Les personnes sans titre foncier risquent ainsi de perdre les terres qu’elles cultivent. Les éleveurs sont eux aussi menacés dans leur survie, car leurs troupeaux entrent en concurrence avec l’agriculture. L’EPER et ses organisations partenaires aident les familles de paysans et d’éleveurs à s’assurer de moyens de subsistance stables.
Chiffres clés
En 2019, 126 000 personnes ont obtenu des droits fonciers pour 87 000 hectares de terre. 61% des petits paysans soutenus par l’EPER ont augmenté leurs revenus en améliorant leurs techniques de production, en acquérant de nouvelles connaissances sur le marché et en augmentant leurs prix.
L’EPER encourage les acteurs de la société civile à se renforcer dans les communes rurales et promeut la cohabitation pacifique. Elle soutient l’accès à la terre, aux ressources naturelles et aux services publics des communautés rurales et aide ces dernières à développer une agriculture durable et à accéder aux marchés pour vendre leur production. L’EPER contribue en outre à ce que les membres des communautés rurales aient les mêmes droits que les habitants des villes et vivent dans une plus grande sécurité – indépendamment des crises et des catastrophes. Enfin, avec ses organisations partenaires, elle s’engage pour que la société civile participe aux processus politiques et économiques. Cela concerne surtout les minorités ethniques, par exemple, et d’autres groupes marginalisés. Car une gestion participative des affaires publiques est une garante de stabilité et de vision à long terme.
Terres et bases de subsistance pour les familles de paysans
L’EPER encourage les bénéficiaires des projets à consolider leur accès à la terre, à exploiter les ressources sur un mode durable et à diversifier leurs sources de revenus.
Agir n22 Développement des communautés rurales Sénégal
Les petits ruisseaux font les grandes rivières
Des petits producteurs développent un certificat bio alternatif
Le projet vise à introduire le label « Sénégal Bio » sur la base d’un cahier des charges pour l’agriculture biologique reconnu par l’organisme International Foundation for Organic Agriculture. L’objectif est également de mettre sur pied un système de certification alternatif pour les petites exploitations.
N° 764.336
Les petits ruisseaux font les grandes rivières
Exploitation durable des mangroves
Promotion de l’agriculture biologique
Le projet vise à améliorer les conditions de vie de 770 producteurs de fruits et de légumes grâce à une gestion professionnelle des ressources et à la hausse de 10% du revenu des familles d’ici à 2016.
No 764.302
La population du delta du Saloum protège sa mangrove
Le projet soutient la population du delta du Saloum dans la préservation de ses moyens de subsistance en protégeant la mangrove.
No 764.335
Des petits paysans défendent leurs droits fonciers
Le projet s’applique à sept districts. Il vise à apporter aux organisations locales (collectifs de petits paysans, de femmes, de jeunes, etc.) les savoirs nécessaires pour qu’elles soient en mesure de défendre leurs intérêts devant la commission compétente face aux grandes entreprises privées.
No 764.337