

Outre les défis de taille posés par la pandémie en ce qui concerne la mise en œuvre des projets de l’EPER et de Pain pour le prochain (PPP) en Suisse et à l’étranger, l’année 2021 a été marquée par la fusion, en novembre, des deux organisations. Grâce à cette fusion, l’EPER et PPP peuvent renforcer leur position et leur compétitivité dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Elle leur permet aussi d’accroître l’efficacité des programmes et des activités en Suisse et à l’étranger, notamment grâce à l’association de la politique de développement et du travail mené dans le cadre des programmes, qui crée des synergies pertinentes et efficaces. Tout ceci ne serait pas possible sans une assise financière solide ni sans le soutien constant et la profonde solidarité d’innombrables donatrices et donateurs.
L’année dernière, les recettes d’exploitation de l’organisation ont approché les CHF 100 millions : elles ont atteint CHF 98,8 millions – en partie grâce à la fusion –, soit CHF 20 millions de plus que l’année précédente. Étant donné que les dépenses se sont élevées à CHF 89,2 millions, le résultat d’exploitation des activités opérationnelles est de CHF 9,6 millions. Ce résultat dépasse d’environ CHF 4,0 millions celui de 2020. En 2021, l’EPER a utilisé CHF 74,3 millions pour ses 217 projets en Suisse et à l’étranger. L’organisation a ainsi contribué à améliorer durablement les perspectives de vie de 14,5 millions de personnes à travers le monde. Le rapport annuel 2021 et le rapport financier complet offrent un aperçu intéressant et instructif de l’engagement de l’EPER et de PPP au cours de l’année écoulée, un engagement fortement marqué par la pandémie de coronavirus. Les rapports annuels 2021 de l’EPER et de PPP figurent pour la dernière fois dans leur format habituel. Ils ont toutefois été regroupés en un seul et même document.
Samedi 19 juin 2021, à l’occasion de la Journée des réfugié·e·s, l'EPER a réalisé un graffiti géant sur la place de l’Europe à Lausanne en partenariat avec l'Établissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM). Les passant·e·s étaient invité·e·s à participer à la création de ce graff imaginé par des jeunes migrant·e·s du foyer d'Entre-Bois. Ces jeunes ont été épaulés par deux graffeurs professionnels de la région, Skelt et Awoe.
Dans l’ouest de la Géorgie, la culture de la noisette est à la fois une tradition très ancienne et un pilier de l’agriculture locale. Pourtant, les familles paysannes n’ont souvent pas suffisamment de connaissances pour réaliser des profits en vendant leur production. L’EPER soutient les agricultrices et les agriculteurs de cette région depuis de nombreuses années. Désormais, les fameuses noisettes géorgiennes sont certifiées et vendues en Europe selon les principes du commerce équitable – notamment en Suisse. Cette mesure a permis d’améliorer considérablement les récoltes et les revenus des familles paysannes.
La majorité des cantons a joué un rôle clé dans le rejet de l’initiative pour des multinationales responsables défendue par l’EPER et Pain pour le prochain. Toutefois, le fait que l’initiative ait obtenu la majorité du peuple témoigne d’une réelle prise de conscience de la nécessité de demander aux entreprises suisses d’assumer davantage leurs responsabilités lorsqu’elles investissent à l’étranger, notamment dans les pays du Sud. C’est pourquoi l’EPER s’engage pour une responsabilisation accrue des entreprises.
En Suisse, de nombreuses personnes migrantes souffrent d’isolement social. Elles ont rarement l’occasion de nouer des liens avec la population de langue allemande et réciproquement ! « HEKS@home », le programme d’intégration du Siège de l’EPER à Berne, entend remédier à cette situation. Pour Marta Beyene et sa famille d’accueil, les échanges interculturels sont enrichissants à tous les points de vue.
En Afrique de l’Ouest, l’élévation du niveau de la mer entraîne la disparition de vastes zones littorales. Les conséquences du réchauffement climatique se font particulièrement sentir pour les habitant·e·s du delta du Saloum, au Sénégal, un hotspot de biodiversité inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour faire face à cette situation, l’EPER et ses partenaires locaux soutiennent les habitant·e·s de 18 villages dans leurs efforts pour reboiser la mangrove et la préserver grâce à des méthodes d’exploitation durables.
L’Entraide Protestante Suisse (EPER) a été fondée en 1946 par la Fédération des Églises protestantes de Suisse pour apporter une réponse à la misère omniprésente dans les pays européens ravagés par la guerre. Après des débuts modestes, l’EPER est devenue, en 75 ans, l’une des plus grandes œuvres d’entraide suisses. L’anniversaire des 75 ans de l’EPER a été l’occasion de revenir sur les nombreux succès, mais aussi les défis et les difficultés rencontrés par l’organisation.
Les communautés de cueilleuses et de cueilleurs de fleurs de l’État du Minas Gerais, au Brésil, révèlent l’importance des modes de vie et d’agriculture traditionnels pour la préservation des écosystèmes. Pourtant, la culture unique de ces communautés est menacée par l’exploitation minière, les monocultures d’eucalyptus et la création d’un parc national. Depuis des années, l’EPER et son organisation partenaire sur place soutiennent les cueilleuses et les cueilleurs de fleurs dans leur lutte pour la protection de leurs droits fonciers et de leur agriculture traditionnelle.
Une radio pour les migrants seniors en manque d’information de base dans leur langue : c’est le nouveau projet initié en début d’année par Âge et Migration en février 2021. De la créativité et un pied de nez au coronavirus.
Le groupe agroalimentaire luxembourgeois Socfin transfère des bénéfices issus de la production de matières premières vers Fribourg, un canton suisse aux taux d’imposition particulièrement bas. Cette évasion fiscale, qui va de pair avec une maximisation des profits, se fait au détriment de la population vivant dans les régions concernées en Afrique et en Asie. Un rapport, corédigé par Pain pour le prochain, a révélé pour la première fois les rouages de cette pratique. Avec sa politique de dumping fiscal, la Suisse n’est pas non plus exempte de responsabilité.
L’Éthiopie compte parmi les plus grands pays producteurs de miel. En raison de la forte demande nationale, la majeure partie de la production est consommée ou transformée dans le pays. C’est pourquoi l’EPER encourage un projet dans la région d’Oromia, afin d’améliorer la sécurité alimentaire des familles paysannes grâce à l’apiculture. En 2021, 575 apicultrices et apiculteurs impliqués dans le projet ont participé à des séances d’information et à des formations continues en apiculture et en production de miel.
2021 a marqué les dix ans des Nouveaux Jardins dans le canton de Vaud ! Des fêtes ont eu lieu à Pôle Sud et au plantage de Praz-Séchaud au mois de septembre. Plusieurs participant·e·s témoignent de la richesse des rencontres dans leur vie de tous les jours.
L’année 2021 a connu une nouvelle escalade de violences entre le mouvement palestinien Hamas et l’armée israélienne. Violences dont les principales victimes ont été les populations civiles des deux camps. L’EPER a fourni une aide humanitaire aux personnes touchées à Gaza. Aujourd’hui, le conflit reste intact et les problèmes quotidiens rencontrés par les personnes sous occupation israélienne n’ont pas, eux non plus, disparus. L’EPER permet aux bénéficiaires de ses projets de témoigner de leur quotidien difficile.
Fin 2019, la Banque nationale suisse (BNS) détenait USD 5,9 milliards d’actions d’entreprises actives dans les énergies fossiles et qui contribuent donc à l’accélération des changements climatiques. En investissant dans de telles entreprises, la BNS soutient un réchauffement global de 4 à 6 degrés d’ici 2100. Afin de lutter contre cette situation catastrophique, Pain pour le prochain a participé à une campagne de l’Alliance climatique qui exigeait de la BNS qu’elle vende l’ensemble de ses participations dans des entreprises gazières, pétrolières ou charbonnières.
Les personnes âgées qui ont fui leur pays ont souvent plus de mal à trouver leurs repères en Suisse. Grâce au projet pilote « EPER ÂGE Tandem », elles sont mises en contact avec une personne ressource qui parle leur langue, les accompagne et les aide à s’intégrer dans leur nouvel environnement. Une personne comme Halima Mosch, par exemple. Née au Maroc, cette dernière vit en Suisse depuis 18 ans avec sa famille et aide aujourd’hui un couple venu de Syrie à se familiariser avec notre pays.
Dans l’ouest de la Géorgie, la culture de la noisette est à la fois une tradition très ancienne et un pilier de l’agriculture locale. Pourtant, les familles paysannes n’ont souvent pas suffisamment de connaissances pour réaliser des profits en vendant leur production. L’EPER soutient les agricultrices et les agriculteurs de cette région depuis de nombreuses années. Désormais, les fameuses noisettes géorgiennes sont certifiées et vendues en Europe selon les principes du commerce équitable – notamment en Suisse. Cette mesure a permis d’améliorer considérablement les récoltes et les revenus des familles paysannes.
La majorité des cantons a joué un rôle clé dans le rejet de l’initiative pour des multinationales responsables défendue par l’EPER et Pain pour le prochain. Toutefois, le fait que l’initiative ait obtenu la majorité du peuple témoigne d’une réelle prise de conscience de la nécessité de demander aux entreprises suisses d’assumer davantage leurs responsabilités lorsqu’elles investissent à l’étranger, notamment dans les pays du Sud. C’est pourquoi l’EPER s’engage pour une responsabilisation accrue des entreprises.
En Suisse, de nombreuses personnes migrantes souffrent d’isolement social. Elles ont rarement l’occasion de nouer des liens avec la population de langue allemande et réciproquement ! « HEKS@home », le programme d’intégration du Siège de l’EPER à Berne, entend remédier à cette situation. Pour Marta Beyene et sa famille d’accueil, les échanges interculturels sont enrichissants à tous les points de vue.
En Afrique de l’Ouest, l’élévation du niveau de la mer entraîne la disparition de vastes zones littorales. Les conséquences du réchauffement climatique se font particulièrement sentir pour les habitant·e·s du delta du Saloum, au Sénégal, un hotspot de biodiversité inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour faire face à cette situation, l’EPER et ses partenaires locaux soutiennent les habitant·e·s de 18 villages dans leurs efforts pour reboiser la mangrove et la préserver grâce à des méthodes d’exploitation durables.
L’Entraide Protestante Suisse (EPER) a été fondée en 1946 par la Fédération des Églises protestantes de Suisse pour apporter une réponse à la misère omniprésente dans les pays européens ravagés par la guerre. Après des débuts modestes, l’EPER est devenue, en 75 ans, l’une des plus grandes œuvres d’entraide suisses. L’anniversaire des 75 ans de l’EPER a été l’occasion de revenir sur les nombreux succès, mais aussi les défis et les difficultés rencontrés par l’organisation.
Les communautés de cueilleuses et de cueilleurs de fleurs de l’État du Minas Gerais, au Brésil, révèlent l’importance des modes de vie et d’agriculture traditionnels pour la préservation des écosystèmes. Pourtant, la culture unique de ces communautés est menacée par l’exploitation minière, les monocultures d’eucalyptus et la création d’un parc national. Depuis des années, l’EPER et son organisation partenaire sur place soutiennent les cueilleuses et les cueilleurs de fleurs dans leur lutte pour la protection de leurs droits fonciers et de leur agriculture traditionnelle.
Mettre sa vie en phase avec le climat est loin d’être facile. Pourtant, ce n’est pas impossible : la méthode des « conversations carbone », née en Angleterre, mise sur la dynamique de groupe pour encourager les participant·e·s à réduire considérablement leurs émissions de CO2 au quotidien. Grâce à 27 animatrices et animateurs fraîchement formés, l’EPER et Action de Carême ont pu organiser, en 2021, des conversations carbone pour 140 personnes dans 20 lieux en Suisse alémanique.
Le groupe agroalimentaire luxembourgeois Socfin transfère des bénéfices issus de la production de matières premières vers Fribourd, un canton suisse aux taux d’imposition particulièrement bas. Cette évasion fiscale, qui va de pair avec une maximisation des profits, se fait au détriment de la population vivant dans les régions concernées en Afrique et en Asie. Un rapport, corédigé par Pain pour le prochain, a révélé pour la première fois les rouages de cette pratique. Avec sa politique de dumping fiscal, la Suisse n’est pas non plus exempte de responsabilité.
L’Éthiopie compte parmi les plus grands pays producteurs de miel. En raison de la forte demande nationale, la majeure partie de la production est consommée ou transformée dans le pays. C’est pourquoi l’EPER encourage un projet dans la région d’Oromia, afin d’améliorer la sécurité alimentaire des familles paysannes grâce à l’apiculture. En 2021, 575 apicultrices et apiculteurs impliqués dans le projet ont participé à des séances d’information et à des formations continues en apiculture et en production de miel.
Depuis sa création, il y a 40 ans, le Siège de Zurich/Schaffhouse travaille avec les personnes réfugiées et migrantes. Il leur apporte notamment un soutien grâce à des services de consultation juridique et à diverses prestations favorisant l’intégration sociale. Lors d’un événement organisé à l’occasion des 40 ans du Siège, sa responsable, Olivia Payo Moreno, a expliqué à une foule d’invité·e·s comment son équipe avait réussi à s’adapter à des besoins sociaux et à un environnement sans cesse changeants.
L’année 2021 a connu une nouvelle escalade de violences entre le mouvement palestinien Hamas et l’armée israélienne. Violences dont les principales victimes ont été les populations civiles des deux camps. L’EPER a fourni une aide humanitaire aux personnes touchées à Gaza. Aujourd’hui, le conflit reste intact et les problèmes quotidiens rencontrés par les personnes sous occupation israélienne n’ont pas, eux non plus, disparus. L’EPER permet aux bénéficiaires de ses projets de témoigner de leur quotidien difficile.
Fin 2019, la Banque nationale suisse (BNS) détenait USD 5,9 milliards d’actions d’entreprises actives dans les énergies fossiles et qui contribuent donc à l’accélération des changements climatiques. En investissant dans de telles entreprises, la BNS soutient un réchauffement global de 4 à 6 degrés d’ici 2100. Afin de lutter contre cette situation catastrophique, Pain pour le prochain a participé à une campagne de l’Alliance climatique qui exigeait de la BNS qu’elle vende l’ensemble de ses participations dans des entreprises gazières, pétrolières ou charbonnières.