

Réinstallations forcées, travail des enfants, pollution des eaux et des sols : les grandes multinationales portent fréquemment atteinte aux droits humains et à l’environnement. Pour empêcher cela, la mondialisation de l’économie doit s’accompagner d’une mondialisation des responsabilités. Depuis 2011, il existe un consensus international autour de l’idée que faire respecter les droits humains est une obligation qui incombe certes aux États, mais aussi aux multinationales, à leurs filiales et aux entreprises auxquelles elles sous-traitent.
L’EPER exige que les multinationales assument leurs responsabilités vis-à-vis des populations et de l’environnement dans les pays dans lesquels elles opèrent sur la base d’un devoir de diligence juridiquement contraignant.
L’EPER est membre d’une large coalition d’organisations de la société civile qui exigent que la législation impose aux multinationales suisses une obligation de diligence. Grâce à ses rapports sur les abus commis par ces multinationales, l’EPER exerce une pression sur le Parlement et le Conseil fédéral pour qu’un tel devoir soit inscrit dans le droit.
L’EPER sensibilise la population, la classe politique et les administrations à la problématique « droits humains et entreprises » par le biais de ses campagnes.
L’EPER appuie diverses initiatives multipartites qui s’engagent pour une fabrication équitable de textiles, de produits électroniques, de tapis ou de denrées alimentaires et qui ébauchent ce à quoi pourrait ressembler une obligation de diligence progressiste en matière de droits humains.