Eau potable pour tout le monde – Parrainages à partir de CHF 1 par jour

Dans bon nombre d’écoles du woreda de Kofele, le manque d’eau potable et d’infrastructures sanitaires sûres nuit à la santé des enfants. En outre, cela empêche les filles d’aller à l’école pendant leurs menstruations et entraîne ainsi d’importants retards scolaires. L’EPER crée de nouveaux raccordements à l’eau et construit des latrines dans deux écoles. Elle rénove également les latrines dans une troisième école. Par ailleurs, les élèves sont sensibilisés à des sujets comme l’hygiène ou l’environnement. 

L’EPER soutient les communautés traditionnelles, les familles paysannes et les paysan·ne·s sans terre qui vivent au bord du Rio Prado et dont l’accès à la terre et à l’eau est menacé par les grands projets agro-industriels. Ces personnes bénéficient de conseils juridiques et apprennent à surveiller et à documenter l’évolution des ressources en eau. Grâce à divers cours, l’EPER encourage en outre la production durable et la commercialisation de produits agroécologiques dans la région. 

Afin de réduire le taux de mortalité infantile, l’EPER construit, dans la région de Tirmini des fontaines d’eau potable, des latrines pour les familles, des dispositifs pour se laver les mains et des infrastructures de production de chlore pour la désinfection des latrines. Des comités de gestions de l’eau sont créés pour permettre à la population locale de participer activement à l’entretien des infrastructures. Des écoles et des centres médicaux sont raccordés à l’eau et équipés de latrines. La population est également sensibilisée à l’hygiène. 

Les conditions de vie des familles paysannes qui vivent dans la zone aride sont particulièrement rudes. Les changements climatiques et le gouvernement de plus en plus autoritaire viennent aggraver la situation. Aussi, l’EPER soutient les efforts des familles paysannes pour améliorer le captage des sources ou construire des réservoirs, des conduites d’eau et des installations de récupération des eaux de pluie. Ces familles apprennent également à recourir à des méthodes agroécologiques et à des semences adaptées aux conditions locales.