

La crise climatique entraîne non seulement une hausse des températures, mais aussi une montée du niveau de la mer et une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes. Les conséquences se font de plus en plus évidentes dans le monde entier : fortes précipitations, inondations, périodes d’extrême sécheresse, fonte des glaciers et zones côtières de faible altitude qui disparaissent sous les eaux. L’érosion des sols est croissante, les glissements de terrain augmentent, des écosystèmes entiers s’effondrent et les sols agricoles autrefois riches et vivants se dégradent. Les pays industrialisés sont les principaux responsables du réchauffement climatique, mais ce sont surtout les populations des pays pauvres du Sud qui souffrent des répercussions. Celles-ci perdent de plus en plus souvent leurs moyens de subsistance en raison des conséquences des changements climatiques. C’est pourquoi l’EPER s’engage avec ses organisations partenaires pour plus de justice climatique.
Les riches pays industrialisés doivent désormais faire preuve de beaucoup de détermination pour ramener urgemment leurs émissions de gaz à effet de serre à zéro. Ils doivent également soutenir les pays en développement, qui subissent de plein fouet la crise climatique à laquelle ils n’ont que très peu contribué, grâce à des mesures d’adaptation et de protection appropriées. Qui dit justice climatique dit aussi équité intergénérationnelle : nous devons agir maintenant afin de pouvoir offrir un environnement viable aux générations futures. Ce faisant, les droits humains fondamentaux, le droit au développement, le droit à l’eau ou encore les droits fonciers des communautés concernées dans les pays pauvres ou en développement doivent être systématiquement pris en compte et respectés.
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