Gestion de l’eau pour stabiliser les récoltes en milieu aride
Dans le sud du Honduras, de nombreuses familles paysannes tirent leur principal revenu de la culture de maïs, de haricots et de millet. Pourtant, leurs conditions de vie sont loin d’être faciles. Les quelques terres qu’elles possèdent se trouvent dans la « zone aride » du Honduras. Avec les changements climatiques, les périodes de sécheresse, qui durent de quatre à six mois, sont de plus en plus marquées. La corruption et le crime organisé aggravent encore davantage la situation. Le Honduras est un État de plus en plus autoritaire, où les élites n’hésitent pas à recourir à la force pour imposer leurs intérêts. Nombre d’habitantes et d’habitants des régions rurales n’ont pas le choix : ils acceptent des emplois saisonniers dans les grandes plantations, partent pour la ville ou entreprennent un voyage dangereux pour rejoindre les États-Unis. L’EPER soutient les efforts de ces familles pour améliorer l’accès à l’eau et développer des méthodes de culture agricole durables.
Personnes concernées
Le projet bénéficie à environ 3700 personnes (750 familles paysannes) dans 18 communautés rurales.
Objectifs
L’EPER souhaite contribuer à améliorer la sécurité matérielle des populations de la zone aride du Honduras. Cela passe par la promotion de méthodes de culture durables, le renforcement des capacités d’adaptation aux événements climatiques extrêmes, l’amélioration de l’accès à l’eau, la prévention en matière de santé et le développement des organisations de base dans la région.
Activités
Le projet appuie le travail des comités et des agences de gestion de l’eau pour améliorer l’accès à l’eau, que ce soit pour la consommation ou la production agricole. En outre, un soutien politique est apporté aux organisations de base dans leurs efforts pour faire valoir leurs droits à la terre et à l’eau dans les processus de prise de décision régionaux. Enfin, des semences indigènes sont conservées dans des banques de semences communales construites à cet effet. Les réserves de semences permettent de compenser les mauvaises récoltes lors de sécheresses. L’utilisation de semences locales renforce également la résilience des familles de petits paysans et contribue à réduire leur dépendance économique.