L’EPER demande un cessez-le-feu immédiat et le respect du droit international humanitaire
Afin d’offrir une protection sans conditions à la population civile, et au vu de la catastrophe humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza et des rapports sur la famine, un cessez-le-feu ainsi qu’un accès sûr pour l’aide humanitaire sont nécessaires de toute urgence. L’EPER appelle le Conseil fédéral à plaider en ce sens au sein des instances internationales, notamment au sein du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Il faut empêcher que le conflit ne fasse davantage de victimes parmi les civil·e·s en Israël, à Gaza et dans les territoires occupés. L’accès à une aide vitale doit également être garanti pour toutes les personnes dans le besoin. En outre, tou·te·s les otages doivent être libérés immédiatement et sans condition.
La récente demande en indication de mesures conservatoires de la Cour internationale de Justice (CIJ), qui souligne le risque réel et imminent de génocide, renforce le caractère d’urgence de la situation. L’EPER appelle tous les États, en particulier la Suisse, à continuer à faire pression pour qu’un cessez-le-feu immédiat et durable soit instauré, conformément aux mesures provisoires ordonnées par la CIJ. Malgré la directive claire de la CIJ, qui demande que des « mesures effectives » soient prises « sans délai » pour protéger les Palestinien·ne·s et garantir qu’une aide humanitaire essentielle soit fournie, le fait qu’Israël ne s’y soit pas conformé a aggravé la situation déjà extrême. Des rapports indiquent une aggravation de la crise alimentaire dans la bande de Gaza. L’EPER met l’accent sur le besoin d’un accès immédiat à l’aide humanitaire, afin que des services essentiels soient fournis à la population touchée. L’organisation appelle à un soutien international dans le plaidoyer pour un cessez-le-feu et pour le respect du droit international humanitaire. L’urgence qu’il y a à s’attaquer à la crise alimentaire doit être reconnue. Les livraisons de biens par voie aérienne et maritime ne suffisent pas à approvisionner la population civile de Gaza. Elles peuvent tout au plus compléter les livraisons effectuées par voie terrestre.