Hongrie
La Hongrie est confrontée à une crise économique et à une crise du logement. Face à l’augmentation constante des prix, l’attitude de la population à l’égard des réfugié·e·s risque de devenir de plus en plus hostile. En Hongrie, le service d’aide aux réfugié·e·s de l’Église réformée vient en aide aux paroisses situées à la frontière qui ont accueilli des personnes réfugiées. L’EPER soutient le service d’aide aux réfugié·e·s à travers un projet « cash » : les personnes réfugiées reçoivent de l’argent en espèces, qu’elles peuvent utiliser pour acheter de la nourriture, des produits d’hygiène, des médicaments ou du matériel pour l’hiver.
Le service d’aide aux réfugié·e·s s’efforce également de trouver des solutions d’hébergement à long terme pour les personnes réfugiées et de mettre sur pied une aide à l’intégration. Il a embauché des spécialistes afin de pouvoir proposer aux réfugié·e·s un soutien psychosocial en ukrainien, en russe ou en hongrois ainsi que des cours de langue. En outre, les programmes communautaires se poursuivent. Dans ce cadre, des événements sont régulièrement organisés, ainsi que des séances d’art-thérapie pour les enfants. (En savoir plus).
République tchèque
Jusqu’à présent, la République tchèque a accueilli 390 000 réfugié·e·s. Le pays est ainsi la troisième destination des Ukrainien·ne·s au sein de l’Union européenne. En République tchèque aussi, la hausse des prix et la crise des réfugié·e·s qui se prolonge accroissent les incertitudes de la population.
Dans le pays, l’EPER aide l’Église évangélique des frères tchèques à coordonner les activités de soutien et l’hébergement des réfugié·e·s. Dans quelque 130 communes, des réfugié·e·s ont été accueillis chez des particuliers ou dans des maisons paroissiales. Avec le soutien des services spécialisés de l’Église évangélique des frères tchèques, elles prennent en charge l’approvisionnement et l’accompagnement des personnes réfugiées. Par ailleurs, l’Église promeut l’intégration des personnes réfugiées grâce à des services d’interprétation, des cours de langue, une aide à la recherche d’emploi et un soutien à l’intégration des enfants dans le système scolaire. Un autre point clé est l’intégration sociale des réfugié·e·s, notamment grâce à l’organisation d’activités avec la population locale, qui favorisent les liens interpersonnels (En savoir plus).
République de Moldavie
La Moldavie est durement touchée par la crise énergétique mondiale. La hausse du prix des denrées alimentaires et les répercussions économiques de la guerre en Ukraine viennent encore aggraver la situation. Actuellement, la Moldavie accueille quelque 85 000 réfugié·e·s d’Ukraine. Ces personnes manquent de tout. Nombre d’entre elles ont travaillé tout l’été pour pouvoir entreprendre ce voyage et ont dépensé jusqu’à leur dernier centime pour rejoindre la Moldavie. Pour couvrir leurs besoins fondamentaux, elles ont besoin de nourriture, de vêtements, de chaussures, de médicaments et de chauffages d’appoint.
Depuis début septembre, une délégation de l’EPER est présente sur place. Mille deux cent trente personnes reçoivent un soutien sous forme d’argent en espèces. Les organisations partenaires de l’EPER distribuent aux personnes et aux ménages vulnérables des villages et des villes reculés des bons pour des vêtements et des chaussures d’hiver, des matériaux de chauffage (granulés de bois) ainsi que des kits d’hiver contenant des couvertures, des draps, des chaussettes épaisses et des bouteilles thermos. Au total, 260 ménages ont reçu chacun 0,5 tonne de granulés de bois, une quantité qui permet à un ménage de se chauffer pendant trois mois. Par ailleurs, des projets axés sur l’appui juridique, l’accès à l’éducation et le soutien psychosocial sont en cours d’élaboration.
Dernière mise à jour: 14.12.2022
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