Contexte
« Les droits humains font marche arrière », ce sont les mots utilisés par le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, lors de la 52e session du Conseil des droits de l’homme en mars dernier à Genève. Ce recul va de pair avec une poursuite de la migration dans le monde.
De par sa position au cœur de l’Europe, la Suisse n’est pas en première ligne pour accueillir des réfugié·e·s. Pourtant, celles et ceux qui parviennent tout de même à trouver protection chez nous n’ont pas la vie facile : les lois se durcissent, les discours xénophobes et les stéréotypes se renforcent et la peur de l’autre grandit.
Dans une démocratie comme la Suisse, on jouit d’un droit à la liberté d’expression. C’est ce droit que les personnes réfugiées, les ONG, les politicien∙ne∙s, les artistes et la société civile brandissent pour faire entendre la voix des personne en fuite.
La Journée des réfugié∙e∙s 2023 a pour but de rassembler et de continuer à faire du bruit autour d’un événement solidaire.