Des Églises vivantes
La sécularisation croissante de la société est un enjeu de taille pour les Églises partenaires de l’EPER en Europe de l’Est. Si ces dernières sont confrontées, tout comme en Suisse, à une baisse du nombre de paroissien·ne·s, le délabrement de leurs infrastructures s’ajoute encore à leurs difficultés. De fait, les Églises et les paroisses peinent à trouver les fonds pour rénover des bâtiments qui sont pourtant indispensables à une vie paroissiale dynamique. L’EPER encourage diverses activités sociales initiées par les Églises, notamment pour les enfants et les adolescent·e·s, et apporte également une aide financière et logistique à la rénovation de leurs infrastructures, leur permettant ainsi de poursuivre leurs activités.
En Syrie et au Liban, nos Églises partenaires protestantes sont certes minoritaires, mais elles jouent un rôle primordial au sein de la société. En Syrie, elles dirigent notamment dix écoles où se côtoient des élèves de confessions chrétienne et musulmane. Avec son programme de bourses pour les enfants issus de familles défavorisées, l’EPER contribue à ce que l’école reste un lieu d’apprentissage et de vivre-ensemble pour les enfants de tous milieux. Au Liban, les enfants réfugiés ou ayant des difficultés scolaires bénéficient de cours de soutien pour pouvoir mieux suivre à l’école.